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Napoleon Da Legend, un artiste Hip-hop/Afrobeat américain prodigieux

Je pense que vous avez dû en entendre parler aussi bien si vous êtes fans de Hip-hop ou encore sur mes réseaux si vous me suivez. L’artiste que je vous présente ce jour, j’en suis fan depuis notre rencontre.
Il s’appelle Napoleon Da Legend, il est bilingue et c’est avec une joie immense que j’ai l’honneur de vous le présenter aujourd’hui et en français !

Salut ma star ! Peux-tu nous dire en quelques mots, qui est Napoleon Da Legend mais surtout, comment t’est venu ce nom de scène ?

Je suis un artiste, MC qui fait du Hip-Hop et de l’Afrobeat d’origine comorienne. On m’a surnommé « Napoleon » sur le terrain de basket par rapport à mon style de jeu. J’ai rajouté « Legend » a la fin pour pouvoir me projeter dans le futur à un jeune âge.

Tu es né en France mais tu es parti vivre très tôt aux Etats-Unis. Du coup ta langue principale c’est l’anglais. Ce n’est pas donné à tous les artistes américains de parler et écrire le français…
Comment as-tu fait pour entretenir ton français malgré tout ?

A l’époque, j’écoutais quand même beaucoup de Rap français durant son « âge d’or », bien que je ne le parlais pas souvent. Aussi, de temps en temps, j’arrivais à m’accaparer des DVD de dessins animés japonais traduits en Français.
Depuis 2017, la sortie de ma série de mixtapes « Steal This Mixtape » m’a permis de faire plusieurs tournées en Europe où j’ai fait beaucoup de dates en France.
Je me suis réhabitué à la langue et surtout j’ai entretenu des relations avec des francophones ce qui m’a mis beaucoup plus a l’aise pour m’exprimer en français.
Je lis aussi beaucoup d’ouvrages en français notamment des biographies (Marlon Brando, Miyamoto Musashi ou encore Nelson Mandela).
Je réfléchis toujours en anglais dans ma tête, mais depuis ces 3 derniers années les mots glissent plus facilement de ma bouche. J’adore la langue française et la beauté de ses mots.

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Avant la musique, ta première passion fut donc le basket.
Combien de temps as-tu pratiqué cette discipline, quel poste, à quel niveau et pourquoi avoir arrêté ?

En effet, j’avais des « Hoop Dreams » comme on dit ici. J’ai fait du basket par trop longtemps quand j’y repense, de l’âge de 12 ans à 16 ans environ.
J’étais meneur mais je marquais beaucoup de paniers (27 points par match ma dernière année de High School). J’ai joué dans les AAU Summer League pour Dunbar DC High School (Les « Wolverines ») parmi les meilleurs joueurs de la région.
On s’entrainait souvent avec des joueurs des plus grandes universités de la région et des stars de la NBA comme Allen Iverson, Walt Williams, Jerome Williams… etc.

Comment en es tu venu à vouloir devenir un artiste/rappeur professionnel ? Était-ce ton rêve d’enfance ? Avais-tu un autre métier qui te passionnait ?

Ouais, quand j’ai commencé à rapper, je voulais devenir une star de rap.
Je voulais être comme les rappeurs que j’admirais à la télévision. Je n’avais aucune idée de ce à quoi cela consistait mais j’adorais ça et j’avais un rêve.
Mais, c’était plutôt un rêve secret pendant longtemps parce que je ne pensais pas que mes parents l’aurait accepté à l’époque. A part le basket, il n’y avait que le rap qui me passionnait vraiment, au point ou j’était prêt à sacrifier mon confort et mon bien être pour le faire.

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Qu’est-ce qui inspire tes textes ? Comment fais-tu pour être aussi productif ?
A combien d’albums/projets en es tu ?

Mes textes s’inspirent du moment présent et de la vibe de la musique. J’aime écrire en toute liberté sans contrainte, sur le moment. Si je suis énervé je l’écris, si je me sens fort, je l’écris, amoureux, je l’écris.
Ca dépend de la vibe du moment. C’est aussi comme ça que je peux être productif, parce que je ne me prends pas la tète du tout, je me fais plaisir.
J’adore me réveiller le matin, mettre une instru et écrire une chanson avant qu’il soit même 10 heures du matin. J’aurais pu être dans un bureau avec des gens que je n’apprécie pas particulièrement, mais j’ai la liberté de créer quelques chose qui peut potentiellement toucher le cœur d’un inconnu de l’autre coté de la planète et après ma mort.
Même durant mes pires moments de désespoir j’écris avec joie.
Pour le nombre de projets exacts, je ne sais pas exactement, parce que j’en crée souvent chaque mois. Je pourrais dire environ 26 . Ca ne m’intéresse pas de les compter, peut-être qu’en 2030 si je suis encore là, je compterai. (rires) J’ai beaucoup de choses à exprimer encore.

Parmi tous tes plus gros projets, peux-tu nous parler de deux qui t’ont particulièrement touchés et pourquoi ?

Je pense qu’aujourd’hui, « Afrostreet » et « Bronze Saints » me tiennent vraiment a cœur. « Afrostreet » m’a permis de montrer au monde que j’étais en effet Africain et d’amener des sonorités et vibes africaines dans mon univers musical.
Je me suis encore une fois fait plaisir, j’ai fait des chansons plus dansantes ce qui est péché chez les puristes du Hip-Hop. J’ai appris de nouvelles techniques et me suis épanoui artistiquement.
« Bronze Saints » était le premier projet que j’ai produit entièrement et j’ai repris des musiques d’une de mes séries préférées d’enfance, « les Chevaliers du Zodiaque ».
J’ai écris beaucoup de chansons très personnelles, notamment « Wailing Wall » où je parle d’une période où j’étais fauché avec la peur d’être mis à la rue, n’ayant pas assez d’argent pour payer mon loyer.
J’ai voulu montrer aux gens que même quand vous voyez des artistes sortir des clips, faire des grandes scènes et prendre de belles photos sur Instagram, c’est pas que des beaux moment qu’on vit. J’ai passé des périodes très difficiles pour en arriver la et j’ai voulu le partager avec mon audience.

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Avais-tu imaginé, plus jeune que tu vivrais une carrière musicale aussi riche et remplie de grosses collaborations comme celles que tu vis actuellement ? Comment gères-tu cela ?

Oui et non. J’avais de gros rêves quand j’étais jeune. Le monde de la musique n’était pas du tout comme je l’imaginais. A un moment j’ai arrêté de penser à l’avenir et au résultat de mes projets, mais à faire de mon mieux et a créer quelque chose qui me ressemblait. Avec le temps, les gens que j’ai rencontré, les collaborations que j’ai fait, m’épatent.
J’ai rappé avec les véritables héros de ma jeunesse : Akhenaton, Raekwon, Sean Price (RIP), Steele de Smif-N-Wessun, Sadat X, Tragedy… etc.
J’adore le Hip-Hop, je respecte cet art et cette culture et il continue à me faire ce genre de cadeaux tous les jours. Comme IAM dit dans une de leur chanson « J’ai une dette dont je m’acquitte quand je fais bouger les tetes ».

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Que pourrais tu conseiller aux jeunes rappeurs/artistes qui souhaitent se lancer de manière professionnelle dans la musique ?
Les mises en garde, et/ou les encouragements ?

Je sais que ça ira à l’encontre de ce que vous allez entendre en ligne. Mais, travaillez la musique avant l’image!
L’image seule peut vous permettre d’aller loin, mais le risque de devenir un simple avatar et retomber dans l’anonymat, est grand aussi.
Achetez un micro et enregistrez des sons dans votre chambre, tous les jours. Si vous aimez ca, vous allez continuer et vous améliorer. Si ça commence à vous prendre la tête, c’est peut-être qu’être ce genre d’artiste n’est pas la meilleure chose pour vous.
Trouvez votre voix/voie et apprenez le business petit a petit, avec le temps vous irez loin.

Tu as également développé ta propre marque de vêtement NDL ?
Peux-tu nous dire quand et comment t’est venue cette idée et où peut-on la retrouver pour se procurer tes produits ?

C’est venu assez naturellement. Le rap c’est une musique d’entrepreneur. Quand tu commence à faire des scènes, tu te rends compte qu’on te demande si tu vends des T-shirts etc…
Donc, j’ai voulu avoir du « merch » pour les gens qui apprécient ce que je fais.
C’est comme porter le maillot de ton équipe préférée, ici c’est TEAM NDL (rires).
On est nombreux et partout dans le monde. J’ai changé de distributeur récemment pour des raisons de qualité et vous pouvez vous procurer des vêtements exclusifs NDL ici: https://teespring.com/stores/napoleon-da-legend

Astéroîde, Mighty Spirit, O Max Connexion, casque, musique, Imhotep, Amerigo Gazeway

Tu fais tellement de choses qu’il est difficile d’être précis dans les questions. (rires)
Du coup quels sont tes gros futurs projets à venir ? Que ce soit, solo ou en collaboration.

J’en ai plusieurs. Depuis mon featuring sur l’abum « Asteroide » de Akhenaton, je bosse sur plusieurs projets qui seront exclusivement produit par Akhenaton en tant que beatmaker.
Je bosse aussi sur un album produit par Amerigo Gazaway et une autre mixtape produit par Imhotep. C’est tout ce que je partagerai aujourd’hui. C’est déjà beaucoup je pense (rires).

Alors, comme chaque belle chose a une fin, je vais finir en te demandant sur quels réseaux peut-on te retrouver ?

On peut me retrouver sur twitter: TeamNDL
Instagram: « Napoleon Da Legend 
Facebook: Napoleon Da Legend
Et, sur ma chaine officielle YouTube: TeamNDL
J’ai également mon site: Napoleon Da Legend

On finira cette interview par ton titre en français « De rien ». Je pense que c’est la plus adaptée à cette interview, et aussi parce que je l’adore !
Je te souhaite de rester la star que tu es à mes yeux, et de briller encore plus fort et jusqu’à ta retraite (rires) !
Vivement le réel ! Longue vie à ta musique !

Napoleon Da Legend « De rien »

Retrouvez-le lors de son passage dans notre émission Met’La Réunion en lèr juste ici:
Emission du samedi 30 janvier 2021

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