
Bonjour à tous et très bonne année ! La santé est la première chose que je vous souhaiterai ainsi qu’à vos proches ! Ensuite, que vos projets puissent reprendre ou bien commencer etc etc…
Pour bien démarrer l’année, j’ai souhaité la débuter avec Carla Monteiro qui m’avait contactée sur Facebook suite à la sortie de mon clip « Femme libre ». J’avais été touchée. Entre femmes artistes, il est rare de se donner la force, alors je suis heureuse de vous la présenter ce jour ! C’est parti 🙂
Hello Carla ! Parle nous un peu de toi ? D’où tu viens, naissance, origines etc…
Hello, avant tout merci à toi de m’accorder cette interview.
Alors que dire sur moi ? (rires) Je suis une jeune femme passionnée de musique et de tout ce qui compose le monde artistique (danse, théâtre, création, composition, etc.)
Je suis originaire du Cap Vert, ce petit pays que je ne connais pas encore avec grand regret, (c’était prévu pour 2020…) mais, qui a une grande place dans mon cœur.
Je suis fière de le représenter grâce à la transmission de sa culture, par mes parents, qu’ils ont très bien su faire d’ailleurs.
Je suis née à Lisbonne au Portugal , un pays que j’aime beaucoup car tous mes souvenirs d’enfance et adolescence y sont . Dès que j’ai l’occasion j’y vais !

Depuis combien de temps chantes-tu ? Quel est ton style favori ? Et, qu’est-ce qui t’a donné envie de te lancer ?
Vraiment, je pense fortement que je chantais déjà depuis que j’ai appris a faire mes premiers gazouillis de bébé (rires) car lorsque la famille se réunissait, je me souviens de ma mère qui racontait mes mini-concerts que je faisais dans le salon avec une télécommande.
Officiellement et sérieusement en 2007 quelques jours avant de quitter le Portugal, j’ai eu ma première expérience studio avec un titre rap. Mes styles favoris sont le rap, r’n’b et la Soul.
J’ai une tata chanteuse qui m’a vraiment donné le déclic en m’offrant son album et qui m’a glissé une phrase que j’oublierais jamais : « Toi aussi tu peux le faire ».
Elle m’inspire beaucoup et son parcours aussi . Elle a prouvé qu’on pouvait être une femme et avoir des rêves. Que rien n’est impossible !
Qu’est-ce qui t’inspire le plus dans ta musique, et qui te permet d’écrire tes textes ?
Beaucoup de vécu, soit par moi-même, soit par mon entourage ou ce qui se passe dans la société, car j’estime qu’un artiste à besoin de vivre ou assister à certaines situations pour apporter de l’émotion lors de la création de son œuvre.
Peux-tu nous parler de ton expérience en 2008 dans un groupe kompa ?
Ton rôle et l’ambiance…
Franchement super ! Ce qui est dommage, c’est que j’étais très timide et je n’osais pas exposer les multiples idées que j’avais pour faire évoluer le groupe.
Ça m’a apporté beaucoup d’expérience. J’étais choriste la plupart du temps mais aussi soliste. Bonne ambiance j’ai été très bien accueillie et respectée.
La communauté haïtienne et leur musicalité est vraiment présente dans ma vie d’artiste, j’adore leur musique et la richesse qu’elle porte.

En plus d’être auteur, tu es aussi compositrice. C’est super !
De quel instrument joues-tu et/ou pratiques-tu la MAO pour composer (musique assistée par ordinateur) ?
Je n’ai jamais eu l’occasion d’avoir des cours de chant ou instrument. Je suis une grande débutante pour tout ce qui concerne la technique.
Toute mélodie composée vient vraiment au feeling. J’ai investi dans un home studio avec un clavier 25 touches et une guitare classique.
Pour l’instant je suis à l’aise avec le piano et le clavier. Chaque jour, je m’entraîne avec un piano classique mais aussi avec le clavier principalement pour la MAO.
Mon but c’est vraiment d’être indépendante et laisser libre court à mon inspiration et de pouvoir créer mes œuvres de A à Z.
Peux-tu nous parler de ton expérience en tant que choriste ? Qu’est ce que cela t’a apporté ? Préfères-tu le rôle de choriste ou lead et pourquoi ?
En tant que choriste, l’expérience n’est pas négligeable du tout. En pratiquant, j’ai pu découvrir en moi des capacités de créer des harmonies que je n’imaginais pouvoir reproduire.
Ça peut dépanner si on n’a pas de choriste ou le budget pour en engager un(e). Franchement, aucune préférence!
De base, la musique est pour moi tellement grande et avec un pouvoir de guérison des maux intérieurs, que le fait d’être sur scène me suffit !
Kassav l’a dit sur le zouk et je dirai même « Mizik la sé sel medicaman nou ni ! »
Tu as connu une longue pause de 8 ans. A quoi t’a servi cette pause ?
Parle-nous de ton titre Mulher Forte qui est sorti juste après stp.
Il m’a fallu tout ce temps pour me poser les bonnes questions sur mes choix. J’ai traversé une mauvaise passe qui m’empêchait d’avancer dans la vie et dans la musique, alors que la musique était dans ma vie depuis toujours.
Malgré ça j’ai réussi à aller en studio et à participer à des compilation tels que « Ghetto Zouk 7 » produit par Power D.
Ça m’a permis d’ effacer tout ce qui semblait bloquer ma route dans tous les aspects tels que mes projets de vie comme le permis de conduire, la formation, le CDI, etc.
Mais aussi mes projets musicaux, encore sous forme de bouillon. Suite à cette prise de décision, toutes les portes se sont ouvertes à moi et j’ai su saisir les chances .
Le titre « Mulher forte » a été composé sur mon lit dans le noir en pleine dépression. Dans cette musique, je me parle à moi-même en affirmant « je suis la femme forte » , je voulais quelque part me motiver.
Un titre avec lequel, j’ai eu le plaisir de collaborer avec Gerald Griffit qui a tenu à me manifester sa reconnaissance, suite à un texte que j’ai écrit pour une de ses chanteuses.

Tu travaillais en indépendante et désormais tu as une équipe qui te soutient pour ta communication et administration.
Tu es également ambassadrice d’une émission.
Comment et pourquoi avoir fait ses choix ? Que t’apporte-t-elle actuellement ?
Effectivement, suite à mon passage dans l’émission « LE BEFORE THE WEEK » où j’ai été très bien accueillie, j’ai constaté le formidable travail de l’animateur Djey Ticoute qui a très bien compris mon parcours en tant qu’artiste et en tant que femme, je me suis sentie valorisée.
Le feeling est très bien passé et c’est tout naturellement qu’ils m’ont proposé de devenir ambassadrice de l’émission. On se booste mutuellement, j’ai tellement aimé leur émission que je partageais sans arrière pensée leur travail , c’est devenu mon rdv du jeudi soir après le coucher des enfants.
Ça m’a beaucoup apporté et soulagé même si je continue à prendre en charge le côté lusophone pour les démarches au Portugal Cap Vert Angola Mozambique et tout les PALOP (Pays africains de langue officielle portugaise) .
Murielle Destin est devenue mon agent/manageur/chargée de communication qui apporte un formidable travail auprès des médias et organisateurs de soirées et festivals en France et aux Antilles.

As-tu des projets à venir, ou que tu souhaiterai développer dans le futur ?
Bien sûr, des projets j’en ai et ce depuis petite. Souvent durant mon enfance et adolescence, on me catégorisait comme « bizarre » car je n’ai jamais fumé un joint , je ne suis jamais sortie en boîte de nuit et je ne suis pas tombée enceinte à l’âge de 15 ans… Mais depuis toujours, je savais où je voulais aller .
Ce projet est toujours d’actualité, chaque jour je cherche à en savoir plus, à en apprendre plus.
La COVID est apparue justement pour confirmer mon état d’esprit de toujours. Je ne parle jamais de mes projets, je les sors seulement et je laisse faire le destin.
Sur quels réseaux peut-on te retrouver ?
Sur ma page Facebook: Carla Monteiro
Ma chaine Youtube: Carla Monteiro
Mon Instagram: Carla_Monteiro
Mon Snapchat: Carla-bkm
Mon Twitter : Carlabkm
Mon profil Spotify: Carla Monteiro
Et j’ai également un site web: Carla Monteiro
Merci Carla pour ta participation à mon projet Interview.
Je vous souhaite à toi ainsi qu’à toute ton équipe, plein de réussite pour la suite de vos projets et une belle année 2021 fructueuse !
Je te propose de terminer par un de tes titres 🙂 « Bu Muda 2020 »
Merci à tous ! N’hésitez pas à laisser vos commentaires sous l’interview et RDV pour notre prochain RDV le lundi 25 janvier !